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Le coût de la santé représente un poids considérable dans le bilan économique des pays occidentaux, et les études tendancielles ne sont guère optimistes quant à une amélioration de la situation : le vieillissement de la population tend à accroître fortement le nombre de personnes nécessitant un suivi médical, voire des soins plus ou moins intensifs, et de ce fait le coût global des soins médicaux.

On soupçonne également l'incidence de facteurs climatiques sur la charge sociale du budget "santé" : le réchauffement climatique que l'on soupçonne serait ainsi indirectement responsable de 13000 décés en France, lors de l'été caniculaire 2003; en Suisse, on pense qu'un millier de personnes a été victime de cet été exceptionnel. Sans parler de la probabilité accrue d'incidents climatiques majeurs, probabilité non prouvée, mais qui pourrait également avoir une incidence majeure sur une possible explosion des besoins en soins.

Utiliser des établissements médico-sociaux pour placer des personnes à risque sous surveillance est impraticable pour des raisons de coût sans doute, mais aussi et surtout pour des raisons de qualité de vie; nombre de ces personnes sont encore parfaitement autonomes, bien qu'affaiblies, et leur internement constituerait une grave atteinte à leur liberté, et à la sérénité de leurs vieux jours.

Il faut donc remplacer l'assistance de personnel spécialisé par des outils informatiques et de communication (capteurs, réseaux, logiciels de surveillance, etc...). Or, ces outils sont coûteux, et il est difficile de les réunir dans le cadre d'un développement particulier. L'idée présidant la d&